Monday, July 25, 2022

Chant de Salon (réserve)


Que longtemps les eaux de la Provence
Rejouissent les citadins!
Que le pain persiste en abondance
Avec de l'huile, avec du vin!

Que le sel maintienne son saveur!
Que les gens retrouvent leur bonheur!

Que l'aumône donne de la chance
Sur Terre - et joie sans fin!

Est-ce parce que je suis petit-bourgeois
Que je n'aime pas les patrons?
Est-ce parce que je suis petit-bourgeois
Que j'aie été en prison?
Est-ce parce que je suis petit-bourgeois
Que j'aie tiré sur un flic?
Est-ce parce que je suis petit-bourgeois
Que j'aie très peu de fric?*
Alors c'est le monde à l'envers!

Est-ce parce que l'on est petit-bourgeois
Que l'on tue ses enfants?
Est-ce parce que l'on est petit-bourgeois
Le malheur des adolescents?
Est-ce parce que l'on est petit-bourgeois
Qu'ils veulent pas de mariage?
Est-ce parce que l'on est petit-bourgeois
Qu'ils vivent de stage en stage?
Alors c'est le monde à l'envers!

* Ça a un peu changé depuis.

La société est non-violente,
Pourtant elle tue!
De façon rusée, peu directe et lente:
Mensonges hors vue!
Insultes flatteurs, erreurs qui augmentent
Par suite est perdue
La vue des choses qu'avait l'enfant
En tant qu'innocent et que peu gagnant!

L'amour est perdu, humainement vu
Et l'adolescent s'assimile à l'enfant
Au lieu d'être pêre et d'avoir cru
Que sa petite-amie est fidèle autant
Que lui-même l'est que c'est pas vq
D'autre chose qu'on vit à l'instant
Et qu'attendre avant d'être tendre* est la pente
Sur laquelle cherra la fidelité bien que lente
Dans la société, toujours non-violente
Où la femme est pas mûre
D'être mêre avant de remplir les trente
Où certaines attendent d'être sûre
Et tâchent après, trop tard, trente-cinq ou quarante
Et perdent en vie, enfants en allure
Les ados, les adultes, des fils et des filles
Dont le nombre, peu grand, les maintient pas en vie.
Hans Lundahl

*Tendre - juste dans le lit? ... ce n'est pas de ça dont je parle, mais des tendres époux et pères. D'ailleurs je crois que ça donnerait plus de tendresse dans le lit aussi.

Le propriétaire Communiste parle:

"Je paie l'impôt pour que tu sois esclave
Du foyer, de sa Fraternité:
Quand-à l'aumône, je la donne pas aux libres
Comment alors tu oses demander?"

Recueilli et orné par Hans Lundahl

Peut-être pas juste orné, mais parodié, quand à l'homme lui-même, mais il semble y avoir une tendence communiste comme: "si je paie pour toi, je décide pour toi: et je décide que c'est collectivement chez les bénévoles qui s'occupent des gens comme toi, pas autrement." Je l'ai présumé chez ce propriétaire, bien que je ne lui ai pas parlé moi-même mais à travers un gentil locataire qui n'avait, quand à lui, pas cette idée.

A la prochaine grande ville, par contre, c'est palpable et pas juste noté par moi. Il y a une attitude de "Nous, les imposables ensemble, payons pour vous les s d f ensemble. Alors nous décidons ensemble ce que vous subissez ensemble. Vie privée, ça n'existe qu'en tant qu'octroyée par nous ensemble. Vie privée, c'est un revenu gagné normalement sans vie privée au travail. En plus, nous, en tant que payant pour vous, nous décidons ensemble ce que vous pouvez faire comme travail, même si notre décision pour les non-embauchables est: Réinsertion Par Travail (non rémunéré en argent et logé sans vie privée). Nous avons abandonné notre vie privée des femmes à la maison, nous avons abandonné notre vie privée comme propriétaires non endettés des entreprises, nous avons abandonné notre vie privée comme décidant nous mêmes comment éléver nos enfants, alors, vous perderez votre vie privée aussi, chômeurs!" Le problème avec la bourgeoisie, c'est qu'elle est trop socialiste.



Sor Eusebia, exorcista de España
Fue la hija de un mendicador*
En una hora se hizo su retrato
Bien que manco fuese su pintor.**
Hans Lundahl

*El padre de Sor Eusebia trabajaba cada vez que hubo trabajo, però cuando no, mendicaba. La jovenìsima Eusebia le acompanhaba con orgullo. En el monasterio dos o tres veces venciò al demonio. Profetiò tambien el martyrio de la madre abadisa y los persecuciones por los Rojos. Durmiò en el Senhor antes de la guerra de 1936 - 39. En su beatificacion o canonizacion, un pintador ciego(?)**, que pintaba con sus pies hizo su retrato, però el milagro fue que lo hizo en una hora, no pudiendo finir antes de acabar el retrato.

**Es a decir: me recordé como fuese ciego y quizás que pintaba también con sus pies peró fue solo lo secundo que confirmé en el sitio. Habia escrito: "bien que ciego fuese el pintador".



Sur un air improvisé dont la seconde moitié rappelle celle de La Truite:

Je ne dis pas
Que l'âme soit gelée,
Qui'm refusa
Tisane ce matin

Ni l'autre dame
Qui un peu timide
Vérifia
Que j'avais quitté le jardin

Une appela
Son mari pour l'entrée
De sa maison
Defendre du chemin
(/:que j'avais pris:/)

/:Mais après ça
Foncée la liquide
(café, mais oui!)
Qui rechauffa
Alors mes doigts enfin!:/
Hans Lundahl

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